À l’ère d’Internet et de la profusion des technologies numériques, l’existence des bâtiments intelligents en France est plus qu’une évidence. Que le bâtiment soit occupé par une petite entreprise (une boulangerie artisanale, par exemple), une grande multinationale ou le siège d’une collectivité, il pourrait être intéressant de le transformer en bâtiment intelligent. Les bénéfices de cette « transformation » sont nombreux, surtout au niveau de la gestion du bâtiment.
Un bâtiment intelligent, qu’est-ce que c’est ?
La gestion des équipements et fonctionnalités de bâtiments en France a beaucoup évolué depuis l’arrivée des objets connectés (y compris les équipements, les appareils et les infrastructures), dotés de moult fonctionnalités. Mais ce n’est pas parce qu’un bâtiment contient un grand nombre d’objets connectés qu’il est « réellement » intelligent. Cette notion d’intelligence devient effective dès lors que quatre conditions sont satisfaites : l’automatisation est étendue à l’ensemble des équipements du bâtiment, l’efficacité (et donc la productivité) de ces objets s’accroit (leurs potentiels sont donc très bien exploités), leur empreinte carbone diminue et leur utilisation est à l’origine d’importantes économies financières. Pour atteindre ces objectifs, il faut que les équipements puissent être pilotés à distance depuis une même interface.
Comment améliorer la gestion des équipements d’un bâtiment intelligent ?
En théorie, la réponse à cette question est très simple : il faut centraliser les commandes. Dans la pratique, il y a trop de détails techniques à considérer, ce qui ne permet pas à un néophyte de réaliser cette centralisation. Il existe des prestataires spécialisés dans la mise en place de cette « centralisation ». Ils sont spécialisés dans la Gestion Technique de Bâtiment et la Gestion Technique Centralisée. Ces prestataires mettent en place une stratégie d’automatisation sur mesure avant de déployer cette dernière. Pour ce faire, les experts vont prendre en considération les spécificités du ou des bâtiments : profil de ses occupants (une PME, par exemple), destination du bâtiment (bâtiment collectif, par exemple), leur emplacement (zone résidentielle, par exemple), sa nature (s’agit-il d’un équipement technique, etc. ?). Le prestataire a également besoin de savoir si son client fonctionne sur une organisation en multi-sites. Les réflexions menant à la création de la stratégie d’automatisation débutent une fois toutes les données recueillies. Lorsque la stratégie est créée, il ne reste plus qu’à l’appliquer. Une fois ce chantier sophistiqué achevé, la gestion du bâtiment intelligent ne présentera plus aucune difficulté !